|

5 conseils pratico-pratiques pour apprivoiser sa glossophobie (peur de parler en public)

Vous pensez sûrement que prendre la parole en public est un art : vous avez partiellement raison. C’est une compétence clé qui vous fera sortir du lot si vous l’affûtez régulièrement, tel un couteau de cuisine. Mais ôtez-vous une idée de la tête : on ne naît pas bon ou mauvais communicant, même si nous ne partons pas tous de la même ligne de départ. La prise de parole en public se travaille tout au long de sa carrière, alors n’attendons plus pour s’entraîner à développer ce soft skill !

C’est pourquoi, dans la lignée de notre premier article sur la glossophobie, la peur de prendre la parole en public, nous vous proposons quelques clés pratiques et originales – sur lesquelles nous travaillons largement lors de nos formations chez Cinaps – pour l’apprivoiser. Alors sortez votre tapis de yoga du placard !

Formation Cinaps sur la prise de parole en public

1. Écrivez tout de suite le pire cauchemar de votre prochaine prise de parole en public

Vous avez peur de prendre la parole devant des dizaines de paires d’yeux rivés sur vous, et c’est bien normal. Mais concrètement, quelle est la pire chose qui puisse vous arriver ? Rougir ? Trébucher ? Avoir un trou de mémoire ou pire, un trou dans votre pantalon ? Bafouiller ? Les sources de stress, voire de honte, sont nombreuses et le fait de les imaginer nous fait froid dans le dos. Mais allons un cran plus loin : qu’est-ce qui vous fait peur dans ces situations ? Ne pas être crédible, être honteux, passer pour ignorant ou incompétent ?

Alors maintenant que vous avez verbalisé vos craintes et ce qu’elles dissimulent, on se remonte les manches et on liste les actions à faire pour éviter que ça arrive. Vous vous sentez mieux ? Moi oui !

2. Résumez votre pitch en 1 tweet (maximum 140 caractères)

Imaginez qu’une personne de l’audience, après vous avoir écouté, sorte de la pièce (ou de la visio) et tombe sur un ou une collègue qui lui demande « Alors, ça parlait de quoi ? ». Que voudriez-vous que toute personne ayant assisté à votre pitch réponde ? Que doit-elle avoir retenu ? En étant court, clair et concis, faites l’exercice de résumer votre prise de parole comme si c’était un tweet. Ce tweet deviendra votre fil rouge !

« Je viens vous parler de la seule solution de livraison écologique et socialement engagée à Paris. » ou « Je vous partage 5 conseils clés pour réussir toutes vos présentations PowerPoint ».

3. Visez le triple A à tout prix : Accroche, Arguments, Atterrissage

Dans sa structure la plus basique – mais trop souvent oubliée – votre prise de parole repose en priorité sur ces 3 piliers.

Captez l’attention grâce à votre accroche, soyez authentique dans votre argumentation et montrez-vous audacieux au moment de l’atterrissage de votre présentation.

Votre accroche se veut brève et incisive, 15 secondes maximum. Pour les arguments, le chiffre magique s’élève à 3, l’idée étant d’éviter une liste de courses. Et pour l’atterrissage, clarifiez bien ce que vous attendez de votre public et faites preuve de créativité, d’humour pour y parvenir. Étonnez votre public pour qu’il reste sur une très bonne note !

Quelques exemples d’accroche sur notre sujet :

« À main levée, qui dans cette pièce a déjà ressenti du trac au moment de prendre la parole ? » « 75%. 3 personnes sur 4. C’est la proportion de personnes qui ressentent du stress au moment de prendre la parole. Les 25% restants mentent. » « Glossophobie. Vous savez ce que c’est ? C’est l’horrible mot pour désigner la peur de prendre la parole en public. » 

4. Avant de prendre la parole, mettez-vous à la cohérence cardiaque bon sang !

Assez parlé de chiffres. Parlons de pistes concrètes pour dompter cette appréhension. Et quoi de mieux qu’un dessin plutôt que mille mots ?

Adoptez donc ce réflexe du 3-6-5 avant vos interventions, vous sentirez immédiatement une différence au moment des premiers mots que vous prononcerez.

5. Travaillez votre posture avec Amy Cuddy ou « devenez adepte du yoga »

Je suis une ancienne timide, américaine, blonde, aujourd’hui conférencière mondialement suivie, je suis ? Amy Cuddy évidemment, cette autrice s’est plongée dans des travaux scientifiques pour clarifier le lien entre nos postures physiques et nos niveaux de stress. Et patatra, ses recherches ont mis à jour le lien entre la façon de vous tenir et le niveau de cortisol, l’agent chimique responsable de tout ce stress pré-prise de parole !

Alors suivons son conseil et avant toute intervention orale, adoptons une posture d’ouverture et d’expansion pour baisser notre niveau de stress et nous donner un shot de confiance. Et vous, quelle posture vous vous verriez adopter avant de parler ?

Cinaps

En conclusion, la chose la plus difficile dans la prise de parole est de se lancer, d’oser y aller avec ses forces et ses fragilités, en sachant que tout ne sera pas parfait. Gardons en tête que chaque occasion de le faire sera une expérience d’apprentissage immense, aussi douloureuse soit-elle. 

J’espère que cette mise en bouche vous aura donné envie de vous jeter à l’eau et de surmonter votre glossophobie, comme l’ont fait de nombreux participants à nos formations !

Pour continuer dans votre lancée, découvrez comment nous avons accompagné notre client, et plus particulièrement ses managers et ses collaborateurs, à communiquer et à pitcher avec impact.

Rhétoriquement votre,

Vincent de Coignac Cinaps

Vincent de Coignac – Chef de projet Cinaps

Pour rester informé-e sur nos thématiques managériales,
abonnez-vous à notre newsletter

découvrir Cinaps
communication newsletter