Temps collaboratifs : pour plus de performance, changez d’air !

Notre baseline Cinaps est depuis plusieurs année « changez d’ère ». Elle incarne notre conviction que repenser les temps collaboratifs, changer d’angle de vue, ou encore sortir de nos habitudes ouvre plus facilement les chakras de l’innovation et de l’intelligence collective pour créer de la richesse.

Oubliez les salles de réunion où l’air est plus vicié que les idées. Exit le néon blafard, les PowerPoint qui rament et les pauses café qui tournent au monologue. Aujourd’hui, la collaboration change d’air – littéralement.

Bienvenue dans l’ère des réunions outdoor, version « marche active » ou « brainstorm sous les arbres ». Ce n’est pas (que) du yoga d’entreprise ou une lubie de start-up à casquette, c’est une petite révolution dans la manière de penser, de décider, de co-créer. Voici nos conseils pour faire évoluer nos manières de faire et repenser les temps collaboratifs.

Le cerveau aime marcher

La science le dit : marcher booste la créativité jusqu’à 60 % (selon une étude de l’Université de Stanford). Quand le corps se relâche ou prend l’air, l’esprit décolle. L’environnement changeant stimule la pensée latérale, et les échanges deviennent plus spontanés, moins hiérarchisés. On sort des rôles (matérialisés par les mêmes places qu’on prend en salle de réunion) pour entrer dans une logique d’échange plus authentique.

Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tenter de lancer une marche des idées (brainstorming en plein air). Proposez un sujet d’échange avec un petit groupe et laissez les idées fuser. Vous allez voir l’effet du « hors cadre » pour laisser polliniser les idées de manière plus prolixe en favorisant le changement de rôles et de postures.

La posture change, la culture aussi

Marcher côte à côte, c’est symbolique. Plus de table de réunion, plus de barrière physique. Le manager n’est plus en bout de table : il est à côté de vous, au même rythme, au même souffle. La dynamique devient collaborative, horizontale. Et ça change tout.

Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tenter des échanges bilatéraux en marchant. Proposez à un collègue ou collaborateur d’aborder un sujet ou une revue de projet lors d’une marche. Si vous craignez que les paroles s’envolent, vous pouvez proposer un enregistrement des idées pour compiler la synthèse et le plan d’action via un assistant IA (notebookLM).

Séminaire en open space ? Non. Séminaire en open air

Emmenez votre équipe ailleurs pour recréer une dynamique, redonner un nouveau souffle. Vous pensez que c’est « anti-productif » ? Essayez donc d’emmener tout le monde en pleine nature pour une journée ou deux et engagez une réflexion sur « les orientations » ou la « raison d’être » de votre entité. Les conversations sont plus franches, les idées émergent naturellement… et le sens se construit ensemble de manière plus authentique.

Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas emmener votre équipe marcher en campagne ou en montagne, en respectant le rythme et les capacités de chacun. Vous pouvez même organiser des ateliers en pleine nature ou des groupes de réflexion en mode « randonneurs ». Faites le bilan des échanges à l’issue de ce bol d’air purificateur et démultiplicateur d’idées.

Quand le cadre change, les barrières s’abaissent

Proposer à une équipe sous pression d’échanger dans un parc, sur un rooftop ou dans une yourte n’est pas (juste) un kiff RH. C’est stratégique. Ces environnements hybrides ou outdoor décloisonnent les postures mentales, cassent les silos, et peuvent faciliter les échanges en confiance.

Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas proposer un échange sur « notre mode de fonctionnement », de collaboration ou un « temps de régulation « hors les murs ». Une dynamique collective dopée à l’informel, au mouvement, à la libération de la parole, à l’émotion réelle. Ce n’est pas du “team building”, c’est du “team growing”.

Attention, ça s’organise !

Pas question de faire une marche buissonnière sans un brin de méthode :

• Fixez un objectif clair, même si le cadre est informel.
• Identifiez le bon nombre de personnes : favorisez des groupes de 2 à 4 personnes. Ou des sous-groupes pour un format séminaire.
• Ne retenez que l’essentiel. Prévoyez un compte-rendu vocal ou une prise de notes post marche via un agent IA de compte-rendu.
• Pensez à l’accessibilité et à la météo : collaborer, oui – risquer la bronchite, non.

Et si c’était aussi une réponse au monde qui change ?

Travailler dehors, collaborer autrement, intégrer le vivant dans les dynamiques d’équipe… Ce n’est pas juste fun, c’est aussi résilient. Dans un monde incertain, ce sont ces collectifs fluides, mobiles et connectés au réel qui tiennent, innovent et inspirent… remettons du naturel dans un cadre artificiel.

Le mot de la fin (à lire de préférence assis sur un banc)

Réunions en marchant, hackathons sous les étoiles, projets menés depuis un hamac connecté… Ce n’est pas une utopie. C’est une réalité en marche (littéralement). Et si vous avez encore des doutes, posez-vous cette simple question : quand avez-vous eu vos meilleures idées ?

Spoiler : rarement en salle 3B à 14h30 😉.

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