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Equipes de direction : osez la coopération et la co-responsabilité !

Et si les équipes de direction se montraient exemplaires, en osant s’approprier les principes de la coopération et de la co-responsabilité ?

Prendre le chemin de la co-responsabilité n’est pas toujours évident, mais les bénéfices sont là : performance collective, pouvoir d’agir, initiative et enfin solidarité. Alors découvrons quelles différences y-a-t-il entre une équipe de direction dite « classique » et une équipe « coopérante et co-responsable » ?  Enfin, quelles sont les conditions de réussites pour générer de nouveaux comportements, plus enclins à travailler sur et pour le « nous » ?

Voici deux schémas simples pour illustrer l’évolution nécessaire des équipes de direction dans leur fonctionnement et leurs comportements.

 

L’équipe classique

Equipe de direction classique objectifs collectifs mais interêts individuels

Une bataille constante pour préserver les intérêts individuels.
Le dirigeant est responsable  du bon fonctionnement de l’équipe et de l’atteinte des objectifs collectifs.

 

L’équipe qui coopère et développe la co-responsabilité

Equipe de direction coresponsabilité

Le collectif et chaque membre sont responsables du fonctionnement de l’équipe et de l’atteinte des objectifs collectifs.

 

4 conditions pour devenir une équipe de direction coopérante et co-responsable

1- Le devoir d’ingérence : c’est un devoir et non un droit. C’est le devoir de tous les membres de l’équipe de challenger intelligemment les autres (DG compris). Et même si ça n’est pas mon sujet ! C’est aussi le devoir de chacun de faire respecter les règles communes décidées ensemble.

2- L’assertivité entre les membres : c’est la capacité à exprimer ce que l’on pense ou ressent, ici et maintenant, sans agressivité, ni inhibition, ni évitement. C’est un indicateur de maturité dans les relations.

3- La sécurité psychologique : c’est une condition clef de l’assertivité. C’est l’assurance qui m’est donnée que je ne serais pas stigmatisé si je questionne, émets des doutes ou remets en question les décisions prises. C’est aussi l’assurance qui m’est donnée que je ne serais pas taxé de « résistant au changement » si j’évoque mes contraintes et mes problèmes.

4- L’entraide : c’est la capacité des membres d’une équipe à s’apporter naturellement de l’aide. Mais c’est aussi la capacité à demander de l’aide, sans que cela soit vécu comme un aveu de faiblesse ou d’incompétence.

Alors, êtes-vous prêts à sauter le pas ? Besoin d’en discuter ensemble ? 

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